La Chine:

 

 

L'exemple extrême d'une campagne gouvernementale de destruction des minorités spirituelles.

 

 

 

A l’heure où Jacques Chirac joue les VRP de la France et assure la Chine que «  la France est prête aux coopérations les plus ambitieuses », où « les deux présidents ont paraphé un texte sur les droits de l’homme qui appelle également à la levée de l’embargo européen sur les ventes d’armes à la Chine », des Tibétains cherchant refuge auprès de leur chef spirituel sont abattus par les soldats chinois, des avocats spécialistes des droits de l’homme sont assignés à la prison et des milliers de pratiquants du Falun Gong meurent sous la torture pour approvisionner le trafic d’organes.

 

 

Une étude du CICNS

 


 

Répression du peuple tibétain

 

Environ 2500 Tibétains fuient chaque année le Tibet pour l’Inde, selon les ONG. Approximativement un quart des réfugiés qui s’échappent avec succès du Tibet sont des moines et des nonnes qui fuient en raison de la répression chinoise.

 

 

Les réfugiés tibétains traversant le col de Nangpa-la, à 5700m d’altitude entre le Tibet et le Népal  (nombreuses autres images sur http://www.savetibet.org/news/newsitem.php?id=1040)

 

Le groupe d’études de l’Assemblée nationale sur le Tibet a publié le 17 octobre un communiqué affirmant que « Le 30 septembre dernier, Kelsang Namdrol, une jeune nonne tibétaine âgée de 17 ans, a été abattue par les gardes frontières chinois qui ont ouvert le feu sur un groupe d’environ soixante-dix personnes qui tentaient de passer du Tibet au Népal » pour rejoindre le Dalaï Lama à Daramsala, en Inde. (AFP, 19 oct. 06)

Selon un correspondant de Phayul.com (…) les Tibétains voyageant avec la religieuse ne purent transporter son corps, transpercé par des balles, car ils craignaient d’être arrêtés avant d’entrer en territoire népalais. Un jeune homme (…) âgé de vingt ans (…) a été frappé par les balles à la jambe, il ne put s’échapper, pas plus que trente autres Tibétains dont quatorze enfants mineurs qui furent arrêtés par des soldats chinois portant camouflage et casquette de fourrure. L’incident a eu lieu au col de Nangpa-La à 5700 mètres d’altitude (…) et a été observé par plusieurs alpinistes de toutes nationalités au camp de base. Ils ont vu les militaires chinois s’agenouiller, viser et ouvrir le feu sur un groupe de 75 Tibétains dont des femmes et de jeunes enfants d’une dizaine d’années. »

 

Le 30 septembre 2006 l 'armée chinoise ouvre le feu contre un groupe de Tibétains partant pour l'exil, deux d'entre eux sont tués. Les autres sont des enfants que l'on voit  sur cette photo et qui sont arrêtés .

 

« Les soldats sont arrivés, ils ont commencé leur fusillade et nous avons couru, il était environ 8 heures du matin, il y avait quinze petits enfants de huit à dix ans, un seul a pu s’échapper et les autres ont été arrêtés. J’ai couru pour sauver ma vie en pensant au Dalaï Lama. Les soldats ont tiré pendant environ quinze minutes, il y avait cinq soldats, trois nous chassaient et deux tenaient ceux qui ont été arrêtés, les soldats criaient, probablement pour nous avertir, mais je ne les ai pas entendus car j’étais terrifié, j’ai entendu juste les coups de fusil près de mes oreilles, j’étais si triste que beaucoup soient arrêtés. J’ai payé 4500 yuans le guide, je ne sais pas exactement combien de personnes ont été tuées, tant nous étions affolés. J’ai vu que des alpinistes occidentaux ont pris des photos, il y avait deux hommes et une femme. » (Un des rescapés, un moine du Comté de Gyamda).

 

Il aura fallu une dizaine de jours pour qu'après avoir déclaré ne rien savoir, Pékin trouve la parade : ses garde-frontières ont dû « faire face (…) à une tentative d'émigration clandestine » et ont tiré « en auto-défense pour répondre à l'attaque des fuyards », affirmait le 12 octobre l'agence Chine nouvelle, porte-parole officiel de la Cité interdite.

 

Une vidéo tournée par un caméraman qui suivait une cordée d’alpinistes montre le contraire. « Ces déclarations (des autorités chinoises) sont en complète contradiction avec les prises vidéo et les observations de deux grimpeurs norvégiens. » (Norwegian Tibet Committee)  

 

La vidéo de cette agression à la frontière tibétaine est encore disponible (elle a été retirée du site EuroNews).  

« Voilà ce que nous subissons depuis plus de 50 ans », a pour sa part déploré le Dalaï-Lama, visiblement attristé par la nouvelle. Entre 1950 et 1980, plus de 1 million de Tibétains sont morts dans ces conditions, a tenu à rappeler le chef spirituel, en déplacement à Rome. (lepetitjournal.com).

 

Lionel Luca (UMP), président du groupe d’études sur le Tibet à l’Assemblée Nationale, a demandé à Jacques Chirac d’intervenir auprès des autorités chinoises, lors de sa visite en Chine du 25 au 28 octobre. « (…) Vous sachant attaché aux droits de l’Homme, je serais heureux que vous intervinssiez auprès des autorités chinoises pour condamner une lâche agression qui ne peut que troubler tous les démocrates ». (AFP, 19 oct. 06)

L'association Reporters sans Frontières a également demandé à Jacques Chirac de s'exprimer sur la question des droits de l'homme, jugeant dans un communiqué qu' « il serait choquant » que celui-ci reste « muet sur la situation de la liberté d'expression » durant sa visite.

De quoi étaient-ils coupables ? Pourquoi s’en prendre à des enfants innocents ? Pourquoi autant d’acharnement sur un peuple si durement éprouvé ?


Torture de ceux qui défendent les droits de l’homme  

Plusieurs avocats spécialistes des droits de l’homme ont récemment été condamnés à la prison ou assignés à domicile, dont Gao Zhisheng, surnommé « la conscience de la Chine  » par ses partisans, qui a acquis l’année dernière une réputation internationale pour avoir eu le courage de critiquer le régime communiste chinois. Il a écrit des lettres ouvertes aux dirigeants chinois demandant la liberté religieuse et a représenté des pratiquants de Falun Gong, des membres des églises clandestines et des victimes d’expulsions.

Le 7 septembre 2006 le Parlement Européen a passé à l’unanimité une résolution pour un rapport des relations UE-Chine, appelant le régime chinois à libérer le pratiquant de Falun Gong Bu Dongwei, l’avocat Gao Zhisheng et d’autres défenseurs des droits de l’homme.  

Edward McMillan-Scott, vice-président du Parlement européen, écrivait dans un récent communiqué : « Gao Zhisheng est un militant courageux qui mérite le respect du monde entier pour la position qu’il a prise en se portant à la défense des victimes innocentes du régime», dit-il. «Cette arrestation colle un gros point d’interrogation sur les olympiques de Pékin », écrivait, dans un récent communiqué.

M. McMillan-Scott a aussi publié une déclaration jointe avec des membres du conseil législatif de Hong Kong demandant aux avocats du monde entier de protester auprès des ambassades et Consulats chinois de leur localité concernant la récente arrestation secrète et la torture du célèbre avocat des droits de l’homme Gao Zhisheng et de demander aux autorités chinoises sa libération immédiate. (Epoch Times International)

 

Trafic lucratif d’organes prélevés sur des membres du Falun Gong

 

Selon un rapport présenté devant le Congrès américain le 29 septembre dernier, « jusqu’à 41 500 personnes en santé qui pratiquent le Falun Gong sont devenues des victimes de la transplantation d’organes et ont été tuées entre 2002 et 2005. » Le rapport a décrit les politiques dures, qui peuvent même être qualifiées de génocide, envers le Falun Gong.

 

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Manfred Novak, a découvert que près des deux tiers (66 %) des victimes de torture et de mauvais traitements dans les prisons chinoises étaient des gens pratiquant le Falun Gong. » «Le programme systématique d’éradication idéologique du Falun Gong a coïncidé avec une augmentation inexplicable des transplantations d’organes et du tourisme international axé sur la greffe d’organes en Chine», explique le Dr Allison. (Mardi 10 octobre 2006 - Gary Feuerberg La Grande Époque, Washington, DC)  

Sur son site, le Parti communiste chinois laisse entendre qu’il s’agit d’une mise en scène montée par le Falun Gong « pour se sortir d’une position maladroite après avoir menti sur le « camp de concentration de Sujiatun ». Il affirme que le but de telles allégations est de « souiller l’image de la Chine  ». « Nous espérons que le peuple canadien ne sera pas berné par cette supercherie du Falun Gong et que plus de gens prendront conscience que le « Falun Gong » est une secte démoniaque. »

 

Selon David Kilgour, ancien ministre libéral et co-auteur d’un rapport de près de 80 pages sur le trafic d’organes des pratiquants de Falun Gong en Chine, publié le 6 juillet 2006, cette affirmation est démentie par le fait que le site Internet du China International Transplantation Network Assistance Center affichait une liste de prix d’organes à transplanter. Cette liste y est parue jusqu’en avril 2006, quelques semaines après que les premiers témoins aient révélé l’histoire du camp de concentration de Sujiatun. Le rapport Kilgour-Mattas indique même comment avoir accès à la tarification d’organes.

« Appeler le Falun Gong une « secte démoniaque » illustre la calomnie qui accable le Falun Gong. C'est ce genre de diffamation qui, en Chine, dépersonnalise et déshumanise le Falun Gong et rend possible la violation des droits fondamentaux des pratiquants », soutient Kilgour.  

 

M. Kilgour affirme que de source sûre, près de 85 % des organes greffés dans les hôpitaux de Tianjin sont destinés à des gens vivant à l’extérieur de la Chine. « Plusieurs de ces patients espèrent probablement obtenir l’organe d’une personne reconnue coupable de meurtre ou un violeur… (…) En réalité, il est probable que l’organe provient d’un jeune prisonnier adepte du Falun Gong, dont le crime a été de croire en « vérité, compassion et tolérance. » ( La Grande Epoque )

Dana Rohrabacher, membre du Congrès des États-Unis, déclare : « Ce que nous avons entendu aujourd’hui est un crime monstrueux qui se passe dans le monde. C’est un nouveau niveau de perversité. Et maintenant, il nous appartient de faire pression sur le gouvernement chinois pour arrêter cela. Nous ne pouvons pas rester silencieux. Nous ne devrions pas ignorer cela en raison d’intérêts commerciaux avec ce régime totalitaire. »(…) « C'est horrible et enfreint le standard moral de quasi chaque pays que je connais. Il est temps que le monde civilisé dise « non » aux monstres qui déchirent le peuple en Chine. »  

Rohrabacher a appelé à une enquête et à ce que la vérité soit révélée aux gens du monde entier. « Nous, en tant que législateurs, hommes d'État et Américains, nous ne devons pas devenir complices de ces crimes en restant silencieux. L'histoire ne se soucie pas du fait que nous signons ou non un autre accord commercial ou que nous aidions ou non à vendre un autre Boeing 747, mais l'histoire nous jugera si nous choisissons de tourner la tête lorsque nous sommes confrontés à une douleur humaine véritablement indescriptible à une telle échelle. » (…) « Il est de notre responsabilité que notre Président exprime le souhait fervent de l’Amérique d'une enquête approfondie sur ces allégations et exige une explication du dirigeant chinois Hu Jintao lors de sa prochaine visite et un accord pour qu'une enquête d'un parti tiers se déroule sur les lieux même. Je pense vous serez d’accord que c’est le moins que l’on puisse faire. » M. Rohrabacher croit que finalement les Américains parviendront à comprendre ce qui se passe en Chine et qu’il y aura une répercussion contre les dirigeants communistes chinois de la part des États-Unis. « Espérons que nous offrirons alors beaucoup plus qu’un soutien à ces gens comme le Falun Gong en Chine qui ne demandent qu’à vivre leur vie dans la liberté. »  

 

Le tout dernier rapport d'Amnesty International, pour ne citer que lui, fait état d'arrestations, de brutalités policières, de décès en détention, de camps de rééducation, à l'encontre des membres de la « secte » Falungong.

Pendant la visite de M. McMillan-Scott, vice-président du Parlement européen, à Hong-Kong, le parti au pouvoir en Australie et le plus grand parti de l’opposition sont arrivés à un accord pour qu’il y ait une enquête internationale indépendante sur les prélèvements d’organes de pratiquants du Falun Gong vivants. Le 4 septembre le Parti démocrate Chrétien, le Parti ultra gauche et le Parti de l’Environnement suédois ont publié une déclaration jointe : « Le PCC doit arrêter de voler des organes » et engage le gouvernement suédois à prendre des mesures avec d’autres pays de l’Union Européenne, le Conseil d’Europe et les NU pour forcer le PCC à permettre immédiatement une enquête sur les pratiquants du Falun Gong et tous les autres prisonniers de conscience se trouvant dans les prisons, camps de travail, centres de détention, hôpitaux et hôpitaux psychiatriques.  

 

Le mythe du suicide collectif de Tiananmen en 2000  

 

Le 23 janvier 2000, des menaces ont été proférées à l'encontre des médias étrangers qui ont enquêté sur l'immolation des adeptes supposés de Falun Gong sur la place Tiananmen. Des journaux officiels avaient accusé la chaîne américaine CNN et des agences Associated Press et Agence France-Presse d'avoir encouragé l'immolation et les avaient menacées de poursuites judiciaires pour « homicide ». Un responsable de CNN a confirmé qu'une de ses équipes avait été interpellée, ce jour-là, aux abords de la place Tiananmen et que leurs cassettes vidéo avaient été confisquées par la police.

 

Pourtant, à l’instar des massacres de l’Ordre du Temple Solaire aujourd’hui en appel à Grenoble, les meurtres-suicides de Tiananmen sont loin d’être élucidés : des analystes ont découvert de nombreuses inconsistances dans la version officielle, constatant par exemple que les policiers étaient sur place avec 25 extincteurs dans l'espace de quelques secondes après l'immolation de la première victime. La police ne transporte habituellement pas d'extincteurs et les dispositifs le plus près pour combattre les incendies étaient à plus de 20 minutes aller-retour de la scène. Et les médias occidentaux étaient sur place, en première ligne, dès le début des incidents, ce qui a permis de diffuser l’information. Aussi, un rescapé a témoigné devant la télévision un an plus tard, disant qu’il avait été forcé par le Falun Gong. Mais les analystes ont pu prouvé que la personne qui témoignait en 2001 n’était pas la même que celle qui s’était immolée un an plus tôt.

 

Cette photo, prise des images de la télévision d'État chinoise (CCTV), révèle que contrairement aux affirmations du régime communiste chinois, Liu Chunling n'est pas morte brûlée, mais bien d'un coup porté à sa tête avec un objet dur. Le reste de la séquence démontre que le coup a été porté par un homme revêtant un habit militaire.  

 

Bien qu’il soit permis de mettre en doute la version officielle des événements de 2000 sur la place Tiananmen, toute la thèse du « fléau social » que représenterait le Falun Gong pour les autorités chinoises, et toute la persécution qui a suivi, reposent sur ces immolations supposées prouver la dangerosité de « la secte démoniaque ».

 

Répression de la liberté d’expression

 

En 2001, Gu Linna, adepte de Falungong, a été condamnée à quatre ans de prison pour avoir fourni des informations à des journalistes étrangers sur l'internement psychiatrique forcé de centaines d'adeptes. Cette ancienne présentatrice de la chaîne de télévision de la province du Hebei avait également participé à l'organisation de conférences de presse pour les journalistes étrangers. (Clear Harmony)

 

Robert Ménard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières soulignait alors : «  La Chine s'est engagée auprès de la communauté internationale à laisser les journalistes travailler librement lors des Jeux olympiques de 2008 à Pékin. Les autorités devraient anticiper cette généreuse promesse en cessant d'entraver les correspondants de la presse étrangère. »

« En 2004, avec 60 cyberdissidents emprisonnés, des centaines de milliers  de sites Internet filtrés et une surveillance implacable des courriers électroniques, la Chine s’est imposée pour la plus haute distinction, la Palme d’or, avec le prix du meilleur acteur à Hu Jintao pour ses déclarations régulières sur les progrès de son pays en matière de droits de l’homme. »

« Le rédacteur en chef d'un journal de la province du Zhejiang (Est de la Chine ), est mort, jeudi 2 février, des suites de blessures infligées par la police en octobre 2005. » (Le Monde)

« Depuis l’attribution, en juillet 2001, des JO 2008 à Pékin, la répression contre les mouvements dissidents et les minorités ethniques ou religieuses n’a jamais cessée. Malgré certaines objections tardives du Comité Olympique International, les autorités chinoises harcèlent ceux qui pourraient être tentés de gâcher la « fête ». C’est pourquoi Reporters sans frontières continue à appeler au boycott des JO de 2008. » (RSF)  

 

" La Chine , médaille d'or de la violation des droits de l'Homme."

 

S’il est « fondé de s'interroger sur l'opportunité de retenir la ville de Pékin pour les Jeux olympiques 2008 », « malheureusement, Paris n'a pas plus intérêt que Pékin à ce que le débat s'oriente dans la direction des droits de l’homme, et ceci pour deux raisons : d'une part, la stratégie adoptée par Pékin pour protéger son image internationale (en calquant son action sur celle de la France ), et d'autre part, la dégradation de la position de la France dans le débat sur les droits de l'homme. » (…)

 

«  La France est souvent citée en exemple en raison de l'ampleur et de la cohérence des mesures prises pour répondre à la menace sectaire ». Où ? A Pékin. En novembre 2000 (…), un article de la revue du CCMM (organisme subventionné de lutte contre les sectes) cite un texte remis par les autorités chinoises expliquant « pourquoi le Falun Gong est une secte », texte qui, dans sa structure et ses arguments, est la copie conforme des démonstrations que l'on trouve dans la littérature de la MILS , du CCMM ou de l'ADFI (autre structure française, subventionnée, de lutte contre les sectes). »

 

Aujourd’hui, la France et la Chine emploient les mêmes stratagèmes pour tenter de réprimer l’élan spirituel des citoyens, en centrant toute la répression des minorités spirituelles respectives autour de l’indéfinissable notion d’ « ordre public ».

 

La prise en considération de la situation des droits de l’homme en Chine ne semble d’ailleurs pas être une priorité pour Jacques Chirac. Un membre de la délégation française qui l’accompagnait dans son voyage en Chine a précisé qu’au terme de ces trois jours pendant lesquels le chef de l’État a réussi à décrocher quelques contrats industriels, « la situation générale des droits de l'homme a été évoquée lors du dîner de jeudi soir entre Hu et Chirac et une liste de noms de cas particuliers a été remise aux autorités chinoises ».

 

Le respect des libertés fondamentales de l’être humain ne semble pas peser lourd dans la balance commerciale entre la Chine et la France et, comme Jacques Chirac se plait à le souligner, « jamais les relations n'ont été aussi confiantes, sur le plan politique comme sur le plan économique » (AFP) .

 

Lire également nos autres articles : "La répression au Tibet" et "Falun Gong"

 

Sources : 

Pour visionner la scène de l'assassinat présumé de Liu Chunling et au sujet de la répression de la manifestation de Tiananmen : 

http://www.falsefire.com/index1.htm

http://french.epochtimes.com/news/6-1-28/3433.html

http://www.faluninfo.net/mediacontrol/IED_UN_Statement.htm


Autres sources :

 

http://www.savetibet.org/news/newsitem.php?id=1040 (images du massacre de tibétains au Nangpa Pass en octobre 2006)

 

http://www.phayul.com (photo de Deckyi paljom)

 

  • Human Rights Update - Tibetan Centre for Human Rights and Democracy - Narthang Building, Gangchen Kyishong, Dharamsala H.P., India - Ph : +91 1892 22457/22510 - Fax : +91 1892 24957 - E-mail : diir@dsala.tibet.net - To receive news, simply send an e-mail to listserv@tibet.net and write "subscribe ychrd-l" in your message.
  • La Lettre du Tibet - Mensuel - Abonnement auprès du Comité de Soutien au Peuple Tibétain.
  • La Voix du Tibet - 3, Rue Jean Moréas - 75017 PARIS (France) - 6 numéros par an : 150 FF ou 1100 FB/Lux ou 36 FS

 

  • Chine, on ne bâillonne pas la lumière - MAMERE Noël et HOLZMAN Marie - Editions Ramsay (France 1996).
    Un livre passionnant sur la Chine prise dans l'étau du régime de Deng.Un portrait émouvant et vivant des principaux dissidents du régime de Pékin : de Wei Jingsheng, le Nelson Mandela chinois, à Harry Wu, jusqu'à Ding Zilin "la folle de Tien'anmen".
  • Le règne de l'arbitraire - Amnesty International - Février 1996 - 35 FFrs.
  • Chine : Le vrai défi - Amnesty International (mars 1996)
  • China's Secret Famine - BECKER Jasper - Ed. John Murray - 352 p. - 19,99 £ - À propos de la famine du "Grand Bond" qui fît, de 1958 à 1962 plus de 30 millions de morts de faim.
  • Pour un musée de la révolution culturelle - KIN Pa - Ed. Bleu de Chine (1 place Alphonse Laveran - 75005 Paris) - L'auteur de "Nuit glacée" s'insurge contre le mutisme imposé au peuple chinois à propos des errements meurtriers de ses chefs.
  • Chine : Tortures et mauvais traitements - Observations sur le deuxième rapport périodique de la République populaire de Chine au Comité des Nations Unies contre la torture - Juin 1996 - Disponible auprès d'Amnesty International - Réf. ASA 17/51/96.
  • Chine : Au moins 1 000 personnes exécutées dans le cadre de la campagne "Frapper Fort" - Juillet 1996 - Disponible auprès d'Amnesty International - Réf. ASA 17/72/96.
  • Chine : Mesures de répression contre les groupes religieux en Chine - Juillet 1996 - Disponible auprès d'Amnesty International - Réf. ASA 17/69/96.

 

 

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