Liste de diffusion du CICNS    

       Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités   

        Sectes, un autre regard    

         http://www.cicns.net    

         Octobre 2007  N° 72    

 

 

 

 


 

Un autre regard sur les minorités spirituelles

 


 

 

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Nouveautés sur le site

 

 

Communiqué du CICNS : Les véritables lieux de la maltraitance en France

 

La maltraitance des personnes âgées n'intéresse pas les "médias de la désinformation" contrairement aux maltraitances présumées, et effectivement rares, dans les minorités spirituelles. 

 

Un ancien directeur des Renseignements Généraux revient sur la manière dont certains mouvements "ont été affublés du vocable de secte" par ses services

 


 

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Les News

 

 

 

Le sectarisme antisectes vu par un journaliste

 

 

Courrier à un journaliste du Monde au sujet de son article "les sectes aiment beaucoup les enfants"

 

 

Où l'on s'inquiète du désintérêt croissant pour les "médias papier" sans vouloir regarder le problème en face

 

 

Courrier aux réalisateurs de l'émission sur les sectes diffusée sur Canal + le 8 octobre 2007

 

 

Une députée socialiste de Genève que l'on aimerait entendre dans les gradins de notre Assemblée Nationale

 

 

L'engagement républicain contre les discriminations

 

 

 


 

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Le mot du Président

 

Lors d'une conférence récente au sein de l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) à Varsovie, du  24 septembre au 5 octobre 2007 et dans le cadre plus précis de l'ODIHR (Office for Democratic Institutions and Human Rights), le gouvernement français par la voix de son ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l’OSCE, a soutenu la position de la MIVILUDES et de la FECRIS, notamment en dénonçant "ceux qui renversent les rôles quand ils se positionnent en victimes de discrimination religieuse" : http://www.miviludes.gouv.fr/spip.php?article244&iddiv=2.

 

Nous ne commenterons pas la regrettable quasi obligation du gouvernement français de soutenir une mission qu'il a créée, la MIVILUDES, et une fédération qu'il finance, la FECRIS, et ceci quels que soient les propos tenus par ces organismes. Il est intéressant de noter par ailleurs que FECRIS signifie Fédération Européenne des Centres de Recherche et d'Information sur le Sectarisme. Nous aimerions savoir ce qu'il faut comprendre par "Centre de Recherche", une expression qui suggère un ensemble d'autorités universitaires ou équivalentes reconnues en la matière ; quelles sont-elles ? Nous suspectons qu'en ce qui concerne la France, l'autorité est l'UNADFI. Soyons clairs : les ADFI n'ont aucune autorité, crédibilité, compétence, en terme de recherche scientifique sur les mouvements religieux ou ce qu'on appelle le sectarisme. La seule compétence de ces associations est auto-proclamée et malheureusement validée par le statut d'utilité publique accordé par l'Etat.

 

Revenons sur l'argumentaire : les minorités spirituelles, prétendues responsables de nombreuses "victimes du sectarisme", se feraient "malhonnêtement" passer pour des "victimes de l'anti-sectarisme". 

 

Le débat français sur les sectes a atteint le point de confusion où les preuves sont inaudibles. Il y a deux courants de pensée qui se côtoient, s'évitent à de rares expressions près et lorsqu'un échange a lieu, il bascule sur le mode de la confrontation et est donc inopérant ; les résultats de recherche en sociologie des religions et sociologie juridique deviennent hors sujet ; les seuls arguments qui "passent" sont au niveau de l'émotionnel, souvent générateur d'agressivité, et ils ressemblent de part et d'autre à une appropriation de la "vraie" défense des droits de l'homme.

 

Hors de toutes données factuelles, le citoyen pourrait alors se dire que tout cela est comme bonnet blanc et blanc bonnet. Pourtant, en attendant que se crée l'espace où les preuves seront enfin audibles, il convient d'insister sur l'énorme différence qu'il y a, lors de la référence aux valeurs fondamentales, entre le discours de type MIVILUDES/FECRIS et le discours du CICNS par exemple.

 

Dans le premier cas cette référence est affirmée, tout en refusant un dialogue ouvert avec les principaux concernés : les nouvelles spiritualités, et en s'écartant le plus possible d'une démarche de connaissance. Pour illustration, rappelons les propos de M. Roulet (Président de la MIVILUDES) au sujet de la réunion annuelle du CESNUR à Bordeaux : une façon "pour quelques universitaires de passer leur temps à se citer entre eux"  (source : Sud-Ouest, 2 juin 2007 article de Hélène Rouquette-Valeins). Le respect de la personne n'est accordé que lorsqu'il va dans le sens d'une politique de victimisation sélective, et le principe de la présomption de culpabilité est systématiquement appliqué à l'encontre des minorités spirituelles.

 

Au contraire, le CICNS affirme la nécessité de respecter la liberté spirituelle et l'esprit de la loi de 1905, en rétablissant un dialogue permanent avec les membres des minorités spirituelles (des dizaines de milliers de personnes) et en utilisant le travail d'analyse des sociologues, des juristes et de toutes les personnes pour qui la présomption d'innocence est le principe de base de la relation à l'autre. Ce travail d'ensemble serait la mission d'un observatoire indépendant des nouvelles spiritualités, dont la création est un des objectifs du CICNS.

 

La différence évoquée ci-dessus distingue donc une société qui se contente de paraître démocratique, d'une société réellement démocratique. Certains, à l'évidence, se contentent du paraître.

 

 

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Les lectures essentielles

 

 

La FAQ     La charte du CICNS     Un grand mouvement solidaire   Le film du CICNS   

La commission d'enquête citoyenne  Nos interviews en vidéo   Le catalogue de nos vidéos

 

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Les lettres précédentes

 


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Le CICNS est un centre rigoureusement indépendant des minorités spirituelles mentionnées dans les pages de son site. Pour plus de renseignements au sujet de ce Centre, merci de visiter la page http://cicns.net/CICNS.htm

 

 En espérant vous garder parmi nos lecteurs,

 

 Bien amicalement, l'équipe du CICNS

 

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